Le dépistage indexé, est une stratégie mise en œuvre dans la lutte contre le VIH au Burundi depuis 2018, dans le but d’améliorer la qualité et le rendement des services de dépistage grâce à l’utilisation d’approches innovantes et ciblées, parmi lesquelles le dépistage à partir d’un cas positif communément appelé cas- index et partenaires des patients avec une charge virale détectable, l’auto test et le dépistage ciblé (l’utilisation de l’outil de screening du VIH).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette stratégie a déjà fait preuve de son efficacité partout où elle a été mise en œuvre. Au Service Yezu Mwiza (SYM), une structure de prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH), le constat est toujours le même. Sur 332 cas dépistés, 46 cas se sont révélés positifs à VIH et sur ces cas positif 39 cas sont imputés au dépistage indexé soit 85%.
Malgré son efficacité, cette stratégie comporte aussi des difficultés comme le signale Eustache NDAYIKEZA, assistant social au SYM. « Dans notre tâche quotidienne de dépistage indexé, nous sommes souvent confrontés à différents obstacles notamment, la personne qui refuse catégoriquement de nous rencontrer, le cas- index qui a peur de nous dévoiler ses partenaires sexuels à cause de leurs statuts sociaux, des fois, nous parcourons plusieurs kilomètres à pieds en laissant le véhicule, parce que la personne que nous recherchons habite, loin dans les zones montagneuses». « Tout comme le cas-index, il nous arrive aussi à ne pas arriver à aborder la personne ciblée à cause de la position qu’il occupe. Aussi, c’est un travail qui demande plus de précautions ; il arrive qu’on se déplace à pied, non pas par manque de véhicule, mais pour éviter d’éveiller la curiosité du voisinage », ajoute Madame, Solange NISABWE, superviseur de terrain.
Malgré tous ces obstacles, cette stratégie est à encourager car, en plus de donner un meilleur un rendement pour moins de test, elle permet de sauver la vie des personnes qui ignorent que leur vie est en danger, ainsi que celle de toute la communauté. Lorsqu’un nouveau cas positif est dépisté, il doit être mis sous traitement antirétroviral, le plutôt possible et de préférence le même jour. Un counseling et l’éducation thérapeutique s’avèrent donc nécessaires pour l’aider à accepter et vivre positivement avec la maladie.
Signalons qu’au Service Yezu Mwiza, à la fin de l’année 2021, sur une file active de 1060 PVVIH, plus de 96 % ont eu une charge virale indétectable et ne peuvent, par conséquent, plus transmettre le VIH.
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