Madame Jacqueline, responsable de 7 membres de sa famille, est l’une des bénéficiaires du Projet Nurem, un projet mis en place par le Service Yezu Mwiza pour relever le niveau de vie de ses bénéficiaires vulnérables en les intégrant dans les activités génératrices de revenus.
Le Service Yezu Mwiza avait octroyé à ses bénéficiaires vulnérables des chèvres, des porcs, les lapins, les poules et un capital pour ceux qui veulent faire le commerce et l’agriculture. « J’ai commencé avec les chèvres et elles se sont multipliées. Quand SYM a initié les jardins de cuisine, cela nous a aussi donné l’idée de diversifier nos activités génératrices de revenus. Depuis que le gouvernement a interdit la paissance des animaux domestiques, leur élevage est devenu un casse-tête. J’ai lors migré vers l’élevage des porcs, étant donné que l’élevage et l’agriculture vont de pair, j’ai eu une vision un peu plus grande de louer un espace pour la culture des plantes potagères de façon que, si une fois cette maladie s’invite dans nos chèvres, nous ne pouvons pas tout perdre ».
« En plus des Jardins de cuisine, j’ai loué un lopin de terre pour planter les amarantes. Grâce au compost qui provient de l’élevage, j’ai eu assez de légumes que j’ai pu vendre au marché et le produit de la vente m’a permis à élargir le projet », ajoute-t-elle.
Elle indique également que, ce qu’elle considérait comme un rêve est en train de devenir une réalité « avant d’intégrer le projet, quand je voyais mes voisins avec des chèvres et vaches, je rêvais d’être comme eux, mais je ne voyais pas comment y arriver par manque de capital. Aujourd’hui, je pratique l’élevage de porcs chez moi et aussi, j'ai loué d'autres terrains pour planter les tomates, aubergine, les poireaux et aussi un grand champ de patate douce. Tout cela, je le dois au Service Yezu Mwiza qui m’a permis de réaliser mon rêve », a-t-elle conclu.
Aujourd’hui, les voisins de madame Jacqueline admirent ses champs et viennent lui demander des conseils concernant les pratiques utilisées pour arriver à un tel progrès afin qu’ils puissent reproduire la même chose chez eux.
Madame Jeanine, chargé du suivi de la mise en œuvre du projet des activités génératrices de revenus (NUREM) indique que diversifier les AGRs permet aux bénéficiaires d’éviter que, si un incident survient sur l’AGR en question, à ne pas retourner à la case de départ. « Cette bénéficiaire arrive à un niveau satisfaisant et pourrait être un modèle à imiter pour les autres bénéficiaires. La plupart des bénéficiaires vivent dans les endroits où, pour arriver à leurs domiciles, on doit parcourir de longues distances à pied, voir un groupe qui arrive à ce niveau est pour moi un sentiment de satisfaction », renchérit-elle.
Signalons que le suivi des bénéficiaires dans la mise en œuvre des AGRs a une importance capitale pour pérenniser des acquis de ce projet, car cela permet à ces derniers, d’être encadré et recevoir des conseils en cas de besoin.
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