Au début du projet Nurem, le Service Yezu Mwiza a introduit le projet par une formation sur comment mettre en place et gérer efficacement différentes activités génératrices de revenus (AGR) rentables pour ses bénéficiaires. Le petit commerce est l’une des activités dans lesquelles certains groupes des bénéficiaires se sont lancés, dans le but d’améliorer leurs niveaux de vie.
Avant de se lancer dans une aventure entrepreneuriale ou commerciale, il est impératif de définir correctement son projet et surtout de savoir exactement quel commerce ouvrir. C’est ainsi qu’un des groupes a choisi de faire le commerce du riz, à Rubirizi dans la commune Mutimbuzi.
« Après avoir suivi cette formation sur la gestion des AGRs, le Service Yezu Mwiza nous a donné un capital pour commencer et, nous nous sommes lancés dans l’achat du riz non décortiqué auprès des bénéficiaires du projet Nurem pratiquant la riziculture comme AGR. Comme ça nous avons la marchandise que nous voulons et eux, ont un débouché pour leur récolte. Cette complémentarité est aussi une bonne chose car cela créée une sorte de cohésion entre tous les membres du projet Nurem. Après le décorticage à la machine nous avons deux produits à vendre, le riz que nous vendons sur marché mais aussi le son de riz que nous vendons surtout aux éleveurs de porcs, de poules et j’en passe. Notre commerce est florissant. Pour commencer nous vendions seulement 100kg sur trois mois. Mais aujourd’hui, nous écoulons plus de 250kg de riz tous les deux mois. Comme on dit, petit à petit l’oiseau fait son nid, à partir des bénéfices déjà obtenus, nous avons pu investir dans l’élevage des porcs, qui ne cessent aussi de se multiplier », témoigne une bénéficiaire du groupe.
« Personnellement, le fait de constater que les bénéficiaires qui ont commencé avec le projet Nurem pensent à vendre leurs récoltes à ceux qui ont rejoint le projet cette année alors que rien ne leur oblige à le faire, cela me montre qu’ils ont compris nos enseignements sur la cohésion sociale », ajoute Madame Jeanine, responsable du projet.
Cependant, ce type de commerce souffre généralement d’une saisonnalité car, parfois la pêche sur le lac Tanganyika est interrompue pour que la faune de poissons se reconstituent.
Ainsi madame Ashula trouvée à l’étalage des ndagalas nous a expliqué en quoi consiste leur business : « Quand la pêche a été rentable, les prix du petit poisson au marché sont abordables. Au cas contraire, les clients n’achètent pas en grande quantité. Malgré tous ces défis, nous parvenons souvent à écouler toute la marchandise. Grâce aux revenus qui en découlent nous avons pu investir dans l’élevage de chèvres pour diversifier notre activité, nous en sommes à trois chèvres maintenant».
« Auparavant, je n’avais aucun soutien et manquais de quoi nourrir mes enfants, la prise des médicaments ARV m’était aussi difficile sans avoir mangé. Grâce au Service Yezu Mwiza, moi et ma famille avons recouvré la santé et l’épanouissement », ajouta-t-elle.
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