Actualités du SYM

Le service Yezu Mwiza soutient 477 bénéficiaires regroupés dans les activités génératrices de revenus (AGR) du projet Nurem, un projet que ces derniers ne cessent de faire l’éloge.

Nous sommes à Rubirizi où un groupe de 3 bénéficiaires pratique la riziculture et leur avons trouvé dans leur champ au moment de la récolte. Ils nous ont expliqué que même si la culture du riz demande un grand capital et beaucoup de travaux pour arriver au stade de la moisson, le rendement leur fait oublier ce calvaire vécu.
« Dans notre groupe, nous sommes deux femmes et une jeune élève, quand le Service Yezu Mwiza nous a donné un capital pour exécuter notre microprojet, nous n’arrivions pas à comprendre comment nous allions travailler avec un élève qui serait toujours à l’école pendant que nous serions dans le champ. Heureusement, sa tutrice nous a vite rejoints pour le faire à sa place et nous collaborons parfaitement jusqu’à aujourd’hui » nous confie un des membres de ce groupe.

Adidja, est une jeune orpheline vulnérable de 16 ans qui a perdu ses parents très tôt à cause du VIH. Elevée par une tutrice, cette dernière fait de son mieux pour assurer son éducation, quoique Adidja n’ait plus ses parents biologiques :
Les bénéficiaires dans leur champ, un mois avant la récolte. « Je ne pouvais pas ne pas y participer, car ce projet est un ouf de soulagement pour moi ; il vient de m’ôter le poids des frais scolaires d’Adidja sans parler de kit scolaire pour l’année scolaire 2021-2022, qui commence au mois de septembre. Je ne vais plus emprunter ici et là pour trouver de quoi payer sa scolarité, elle va pouvoir étudier facilement avec le kit nécessaire complet grâce aux revenus de ce microprojet. En plus de cela, quand elle a le temps libre, elle nous accompagne aussi aux champs ; ainsi, elle acquiert des notions sur comment se pratique la riziculture ».

Les bénéficiaires ont voulu que désormais leur image ne soit plus seulement la vulnérabilité dans laquelle ils vivent tous les jours, en invitant le responsable du projet Nurem au SYM le jour de la récolte. Elles ont voulu manifester leur joie et leur reconnaissance envers le service Yezu Mwiza ; mais aussi, prouver que les efforts investis dans ce microprojet n’ont pas été vains, car leur récolte s’évalue à plus de 300 kilos de grains de riz.
« En tant que responsable du Projet Nurem, je me réjouis de voir que les actions du SYM ont un impact positif dans la vie des bénéficiaires d’autant plus qu’elles profitent à plus d’un, non seulement en changeant de statut de vulnérable à celui de personnes capables de subvenir à leurs besoins, mais aussi en créant une cohésion sociale entre eux ». Témoigne, madame Jeanine.

Sur le marché du riz, la demande est alléchante, car le riz fait souvent partie de l’alimentation de base des Burundais. Ces bénéficiaires comptent donc élargir leur activité en louant un grand terrain cultivable afin de produire une quantité importante de riz la saison prochaine.