Le service Yezu Mwiza dans sa quête d’améliorer les conditions de vie de ses bénéficiaires vulnérables, soutient aujourd’hui plus de 477 familles, en les encourageant à adhérer aux activités génératrices de revenus pour que dans les jours à venir ils puissent être autonomes.
Nous sommes à Mayuyu dans la province de Bujumbura où nous avons trouvé un groupe de bénéficiaires en train de récolter leur champ de pommes de terre. Un groupe appartenant dans la deuxième cohorte des 263 familles ayant bénéficié des microcrédits du projet Nurem mise en œuvre par le Service Yezu Mwiza en faveur de ses bénéficiaires. Ils nous racontent le début de leur microprojet : « Après avoir suivi des formations données par une équipe du Service Yezu Mwiza sur la mise en place et la gestion des microprojets à travers le projet Nurem, nous nous sommes vite mis au travail grâce au soutien du SYM qui nous a octroyé des microcrédits. Comme nous sommes dans une région où la culture de la pomme de terre est très rentable, nous avons donc loué un lopin de terre cultivable pour commencer notre microprojet. Nous y avions planté des pommes de terre et du petit pois ; voilà que 4 mois plus tard nous sommes au moment de la récolte. Nous nous réjouissons énormément d’avoir intégré le projet Nurem parce que nous avons déjà commencé à goûter aux fruits de nos efforts : il y a quelques jours de ça, nous récoltions le petit pois, aujourd’hui vient le tour des pommes de terre. La récolte n’a pas été assez bonne comme nous l’espérions, mais les revenus qui proviennent de ces récoltes nous sont d’une très grande utilité ».
Certains bénéficiaires de la première cohorte ont largement dépassé les résultats escomptés. C’est le cas du groupe de 3 bénéficiaires, qui font l’élevage des chèvres à Gatumba que nous avons récemment visité, témoignant qu’ils ont commencé avec deux chèvres seulement et qu’aujourd’hui ils en sont à 15.
Les bénéficiaires se réjouissant du niveau atteint dans leurs AGR
« Adhérer aux AGR du projet Nurem a été une bénédiction pour notre groupe. Quand nous avons commencé les activités génératrices de revenus, le Service Yezu Mwiza nous a donné deux chèvres dans le cadre du projet. Nous en avons pris soin et aujourd’hui nous sommes arrivés à 15 chèvres, bientôt nous espérons acheter une vache. Le SYM nous a redonné de la dignité et de la considération que nous avions perdues. Actuellement dans notre communauté, on ne nous considère plus comme ces vulnérables que nous étions auparavant, mais comme des gens qui ont eu du succès dans la vie. Cela nous donne une fierté nous poussant à avoir plus d’ambitions ».
Le projet Nurem est mis en œuvre dans différentes localités de la zone d’intervention du service Yezu Mwiza afin de permettre à ses bénéficiaires vulnérables d’avoir une vie meilleure.
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