Actualités du SYM

Le Service Yezu Mwiza assure la prise en charge globale des personnes vivants avec le VIH (PVVIH). Cette prise en charge est constituée de 2 volets : le volet médical et le volet psychosocial. Ce dernier est assuré par les médiateurs de santé.

Un médiateur de santé (MS) est un prestataire de soins jouant le rôle d’intermédiaire entre le patient et le personnel soignant dans la prise en charge du VIH.
Le rôle du médiateur de santé est primordial dans la prise en charge globale des PVVIH. Lorsque le test se révèle positif, il accompagne le patient dans sa maladie en lui assurant une éducation thérapeutique afin que ce dernier puisse changer de comportement et accepter de vivre positivement avec le VIH et par conséquent adhérer au traitement ARV. La réussite du médiateur de santé est que la personne dépistée VIH+ suivi, soit observant au traitement et qu’après 6 mois sa charge virale devienne indétectable.

En compagnie avec ceux du volet médical, les MS organisent des descentes aux domiciles des bénéficiaires pour traquer les perdus de vue, les retards au rendez-vous ; voir les personnes âgées ou handicapées ne pouvant pas arriver au SYM afin de s’enquérir de leur état de santé. Les visites se font également auprès des PVVIH hospitalisés. L’équipe leur apporte un soutien moral et spirituel et parfois un Kit nutritionnel en cas de besoin.
La relation de confiance est le climat qui règne entre les PVVIH et les MS. Mais on peut noter parfois une certaine méfiance chez quelques bénéficiaires, ne s’ouvrant pas au dialogue.

Selon le Dr Derrick, responsable de la Clinique mobile, le MS joue un rôle crucial dans la prise en charge du VIH, il connait le vécu du PVVIH en dehors du cadre médical, ce qui lui permet de faire un bon suivi et le soutien du patient.
« La responsabilité de médiateur de santé dans une structure comme le Service Yezu Mwiza prenant en charge les bénéficiaires vulnérables me plait beaucoup. Voir que grâce à ma contribution quand je donne une éducation thérapeutique, le patient adhère correctement au traitement ARV, ce qui le conduit à avoir une charge virale indétectable et ne peut dans ces conditions contaminer ses partenaires sexuels. Cela me donne un sentiment de satisfaction car en quelque sorte je sauve des vies… » Conclut Mme Elisabeth, responsable du Service de la Médiation.