Actualités du SYM

Après le succès des 214 bénéficiaires du Service Yezu Mwiza regroupés en activités génératrices de revenus (AGR) du projet Nurem, d’autres 263 bénéficiaires se réjouissent de cette opportunité d’intégrer ce projet qui leur permettra de subvenir à leurs besoins primaires.

Dans sa poursuite d’améliorer le niveau de vie de ses bénéficiaires, SYM a mis à la disposition de ces derniers, un agronome pour les aider à avoir un meilleur rendement agricole. Ceux de ce deuxième groupe en plus de l’élevage du petit bétail et de l’agriculture, ils sont en train de mettre en place les nouvelles techniques de culture « le jardin de cuisine » dans le but de leur permettre d’avoir dans leurs plats quotidiens des légumes utiles pour une alimentation équilibrée.

Selon Monsieur Alexis, Agronome chargé de faciliter la mise en place de ces nouvelles méthodes culturales, avoir un jardin de cuisine à sa disposition est très bénéfique, à titre d’exemple, un père de famille peut, sur le chemin de retour à la maison, acheter les ndagala ou un peu viande, comme il n’a probablement pas d’argent pour acheter les condiments qui vont avec, sa femme pourra se rabattre dans son jardin de cuisine pour compléter car il contient différents types de légumes utiles pour toute personne notamment les amarantes, tomates, poireaux, poivrons, oignons, carottes, aubergine, piment et beaucoup d’autres.
Les bénéficiaires vont apprendre comment exploiter une petite surface cultivable et récolter plus d’autant plus que certains d’entre eux n’ont même pas des terrains. Aussi Une bonne alimentation est nécessaire pour que les médicaments qu’ils prennent ne leur fassent pas mal.

« Avant j’entendais que SYM a permis à pas mal de ses bénéficiaires de réaliser des microprojets de l’élevage du petit bétail, le commerce et l’agriculture. J’étais jalouse de leur succès et je me demandais si, un jour je pourrais intégrer ces AGR.
Aujourd’hui, j’ai eu cette opportunité d’en faire partie et je suis contente de travailler avec les autres dans ces activités de développement. Cela nous permet tous non seulement d’avoir une même vision de ce projet, mais ça nous a beaucoup rapproché et nous sommes soudés.
Comme dit l’adage « l’union fait la force », ensemble nous réaliserons des exploits. Lors de la récolte, une partie des revenus de notre champ de pommes de terre nous permettra de nourrir nos familles, scolariser nos enfants et tant d’autres besoins. L’autre partie sera économisée afin de poursuivre les activités de notre microprojet », témoigne un des nouveaux bénéficiaires du projet.

Madame Jeanine, chargé de suivi des AGR du projet Nurem, ajoute que lors de certaines réunions, ils amènent les membres du premier groupe qui ont eu plus de succès, pour qu’ils partagent leurs témoignages afin de les motiver à avoir la soif de réaliser le même succès que leurs prédécesseurs.