Actualités du SYM

Toujours dans sa mission de rapprocher les services cliniques à ses bénéficiaires, le SYM à travers sa stratégie de clinique mobile s’est rendu, en date du 12 février 2020 à Mutumba pour une réunion mensuelle.

Lors de cette descente de la clinique mobile à Mutumba, pendant que les infirmières préparaient les dossiers des patients pour d’éventuelles consultations avec le Docteur, le médiateur de santé dispensait la séance d’éducation thérapeutique sur le renforcement de l’observance au TARV pour les patients ayant encore une charge virale détectable mais il a aussi ajouté dans cette séance d’autres sujets importants à savoir : les maladies chroniques notamment le diabète, une maladie qui, pour une PVVIH pourrait faire rapidement plus de dégâts d’où le médiateur a montré les signes cliniques de cette maladie ainsi que les mesures de prévention en mettant l’accent sur le suivi régulier du taux de glycémie dans le sang.

Le médiateur de santé a terminé sa séance d’éducation thérapeutique en mettant l’accent sur l’importance de connaitre le plus souvent son niveau de tension artérielle étant donné qu’une pression artérielle anormalement élevée sur de longues périodes peuvent favoriser le durcissement des artères et l’insuffisance cardiaque.
En plus de cette séance, le médiateur de santé a aussi effectué une visité à domicile à Kabezi chez une bénéficiaire sous PTME: « La femme à laquelle j’ai rendu visite à kabezi est sous PTME et souffre également de la malnutrition, je voulais voir son état de santé, et connaitre pourquoi elle n’était pas venue au rendez-vous alors qu’elle est observante au TARV. Arrivé chez elle, j’ai constaté qu’elle était aussi sous traitement contre la malaria obtenu à l’hôpital de Kabezi et je lui ai donné son supplément nutritionnel, après quelques conseils je lui ai aussi remis les ARV qui lui étaient destinés » a indiqué Mukunzi jean Noël, médiateur de santé rencontré après la visite à domicile.

La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH est un facteur indispensable pour l’amélioration de leur état de santé. Les besoins des PVVIH ne se limitent pas à l’accès aux médicaments et aux soins médicaux. Ils ont besoin d’un accompagnement et d’un soutien psychologique et social. Cela peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l’infection par le VIH et le décès et l’aider à vivre positivement avec la maladie.