Beaucoup d’enfants et jeunes bénéficiaires de l’hôpital de Rumonge ont toujours plus de 1000 copies lors des examens de la charge virale, cela est due à l’inobservance au traitement ce qui a des retombées négatives sur leur santé.
Dans le but de renforcer la rétention au traitement pour ces enfants à problème, le Service Yezu Mwiza antenne Rumonge en collaboration avec FHI360 a, dans la mise en œuvre du projet RAFG Activity invité 25 enfants et jeunes ayant des charges virales détectables dans une séance de groupe de parole, afin de connaitre les raisons qui les poussent à ne pas suivre le traitement correctement, mais encore faire l’examen de la charge virale pour ceux qui viennent de passer 3 mois et que dans les résultats de examens précédent avaient encore plus de copies.
Au total 16 bénéficiaires ont répondu présents au rendez-vous et 15 d’entre eux, ont pu faire cet examen de la charge virale après un counseling approfondi selon les problèmes de chacun.
Séance de groupe de parole à l’hôpital de Rumonge
Lors de cette séance, les parents qui accompagnaient leurs enfants ainsi que les jeunes ont apprécié les enseignements donnés par l’assistant social et les prestataires de l’hôpital de Rumonge, et ont pu réaliser que le fait de ne pas prendre le traitement comme prescrit par le médecin mettait leur vie en danger, comme le témoigne ce jeune de 17 ans venu de Buyengero :
« Ce groupe de parole m’a appris beaucoup de choses que j’ignorais avant, je ne savais pas par exemple que respecter les horaires de prise de mes médicaments était si important, des fois j’oubliais même de les prendre. Grace à ces enseignements thérapeutiques, je viens de réaliser que cela avait de l’incidence sur ma santé d’où cette présence de plusieurs copies lors de mes examens de la charge virale».
Une des mamans, qui accompagnait son enfant, nous a aussi partagé ce qu’elle retient de ce groupe de parole :
« C’est grâce à ce groupe de parole que je viens de constater que mon enfant a encore une charge virale détectable à cause de moi. Comme je suis souvent prise par les activités champêtres, je lui donnais ses médicaments à n’importe quelle heure et comme il n’aime pas prendre les médicaments, des fois il m’arrivait d’oublier de lui donner sa dose. Je vais y remédier et je pense que mon enfant aura bientôt une charge virale indétectable».
D’après l’assistant social du Service Yezu Mwiza en province Rumonge : « Cela montre qu’il a nécessité de plus de séances d’éducation thérapeutique pour que les enfants et les jeunes puissent suivre correctement la prescription du médecin, afin d’avoir une charge virale indétectable et par conséquent limiter les risques de contamination ».
Il précise aussi que l’idéal serait que des activités de ce genre soient aussi organisées sur les autres formations sanitaires dans le but d’atteindre les résultats du troisième 95%. Cela signifie qu’en 2020, 95% des personnes recevant un traite¬ment antirétroviral ont une charge virale durablement indétectable.
Atelier d'ouverture de la semaine de l'anniversaire de 60 ans des relations bilatérales entre le Burundi et les Pays Bas.
RECOLTE DU BLE PAR LES BENEFICIAIRES DE LA COMMUNE NYABIRABA
FESTIVAL DES JEUNES TALENTUEUX DU CENTRE JEUNE KANYOSHA DE LA PROVINCE BUJUMBURA.
SESSION D'APPUI TECHNIQUE PAR EXPERTISE FRANCE A L'ENDROIT DES 5 ONGS LOCALES Y COMPRIS LE SERVICE YEZU MWIZA.
CELEBRATION DE LA JOURNEE D'ACTION MONDIALE DE LUTTE CONTRE LES ABUS ET TRAFICS DE DROGUES AU SYM.